La convention IRCA ou la tentation du théâtre Nô
Plein phares sur la loi du 5 juillet 1985, 30 ans après...
"Avec la loi Badinter, le traitement des conséquences corporelles des accidents de la circulation est résolument entré dans une ère moderne marquée par une constante déjudiciarisation, que la convention IRCA n'a fait qu'accentuer.
Outil de traitement rapide des préjudices, la convention IRCA ne devrait, en théorie, présenter que des avantages pour les victimes, ce qui, à l'expérience, ne se révèle pas toujours vrai…
Assureurs mandatés peu généreux dans leurs offres, expertises médicales où la victime se retrouve parfois face aux médecins conseils des deux compagnies d'assurances concernées, changement d'interlocuteur médical en cours de dossier, etc…, pour les blessés la convention IRCA est difficilement compréhensible.
Un singulier théâtre d'apparences en somme, où la victime se perd dans l'ambivalence des rôles."
Intervention de Dominique ARCADIO le 19 novembre 2015 aux "Etats Généraux du Dommage Corporel" (Conseil National des Barreaux) à BORDEAUX.